Comme l'a souligné Ericka Bareigts, nous sommes confrontés à une question fondamentale. Je n'ai pas eu l'occasion de cosigner l'amendement de M. Ratenon mais, si je l'avais eue, je l'aurais certainement fait, parce que la question qu'il pose pour La Réunion est également valable pour la Guadeloupe, la Martinique et, de manière plus cruciale, la Guyane. Je considère par conséquent qu'un effort particulier doit être consenti dans cette direction, notamment en matière de prévention.
Si je comprends l'analyse et la réponse de notre rapporteur spécial, je n'en suis pas moins saisi par le doute. Comme je l'ai déjà souligné, comment faire confiance alors que nous sommes en pleine cécité, en pleine opacité ? Permettez-moi d'insister : l'absence de document de politique transversale est un élément dirimant, un véritable obstacle que nous aurons du mal à surmonter, aussi bien maintenant que durant la suite de nos discussions. En effet, la mise à notre disposition de ce document nous aurait permis de vérifier la véracité des allégations produites et de ne pas nous enfoncer dans le doute.
Telle est la raison pour laquelle je tiens à apporter tout mon soutien à cet amendement, en faveur duquel, je crois, notre groupe votera.