Je répondrai en deux mots.
D'abord, les communes sont déjà totalement associées à la mobilisation, qui est générale à La Réunion. De plus, si je suis d'accord avec vous, madame Bareigts, pour regretter qu'on ne retienne pas toujours les leçons du passé, je tiens à souligner que, depuis un an et demi, c'est-à-dire depuis mon arrivée au ministère, la mobilisation est au rendez-vous – et je ne porte aucune critique sur la politique qui a été conduite auparavant.
Quant aux moyens budgétaires, que j'ai présentés tout à l'heure, ils s'élèvent à plus de 3 millions d'euros, en provenance du ministère des solidarités et de la santé. Je ne suis pas certaine qu'il faille défendre, dans le cadre de l'examen de la mission « Outre-mer », un amendement qui vise le programme 123. J'ai déclaré, sur place, que l'État se doit d'être à la hauteur des besoins. Nous devons être au rendez-vous du pic grave qui est annoncé pour mars et avril 2019, en faisant en sorte que les commissions locales se réunissent et que les actions soient lancées – ce qui est déjà le cas. Il faudra également être à la hauteur au plan budgétaire, ce que ne permettra pas le programme 123.