Il vise à autoriser la vente par la ville de Paris de certains abords du Grand Palais. Celui-ci fait l'objet d'un grand projet de restauration et de développement mené par la Réunion des musées nationaux et dont nous avons déjà parlé. Il est nécessaire que les abords du Grand Palais soient la propriété de celle-ci ou de l'État, afin de permettre la réalisation complète du projet.
En pratique, les abords du Grand Palais seront fortement sollicités par les nécessités de fonctionnement du bâtiment, notamment sous trois angles : l'accueil des visiteurs, la sécurité du public et les livraisons – chargement et déchargement – induites par l'activité du lieu.
Le Gouvernement s'est rapproché de la ville de Paris à ce sujet. Il a prévu avec elle l'acquisition d'une superficie de 8 650 mètres carrés, pour un montant global de 4,6 millions d'euros, dont environ 3 seraient financés directement par le Grand Palais et environ 1,6 par l'État. C'est ce que permet l'amendement no 622 .