Je ne vous fais aucun procès d'intention. Mais travaillons à ce projet, ensemble, en toute transparence. Nous vous dirons les choses telles qu'elles sont ; nous écouterons les remarques de tous les acteurs, des partenaires du dispositif, des parlementaires. C'est un projet ambitieux, qui nécessitera un investissement public important. Nous n'allons donc pas le conduire dans notre coin ; au contraire, nous partagerons les caractéristiques et l'évaluation de l'expérimentation, et nous parlerons des conditions de la généralisation.
Le dispositif n'est pas figé ; il ne sera pas immuable pendant dix-huit mois, et nous le revendiquons ! Tout va bouger, car le système devra être adapté. L'expérimentation sera utile, et, au moment de la généralisation – si généralisation il y a – , nous devrons aussi réaliser une évaluation. L'évolution de l'algorithme devra être permanente !
Il faut que le Parlement dispose de toute l'information. Je prends donc l'engagement devant la représentation nationale d'être transparent s'agissant à la fois de l'expérimentation, de ses résultats, de la généralisation du dispositif, des statistiques résultant de l'observation de l'attitude des jeunes en matière de consommation ou touchant le comportement des partenaires.
Le pass culture vise d'ailleurs notamment à nous permettre de connaître les comportements des jeunes en matière de consommation culturelle ou d'accès à la culture. Grâce à cette observation, nous pourrons adapter nos politiques d'accès à la culture et d'offre culturelle.