J'entends beaucoup parler depuis tout à l'heure de « consommation » de la culture : c'est le coeur du problème. L'accès à la culture n'est pas seulement une question de consommation, mais également de rencontre, de disponibilité, de facilité, sur un territoire ou dans sa vie sociale, à accéder au champ du sensible, de la pensée critique, du regard critique sur le monde. Il ne suffit pas de donner de l'argent aux jeunes en leur disant de se débrouiller avec la consommation culturelle.
Le problème auquel nous sommes confrontés aujourd'hui est la diversité de la production culturelle, qui est menacée, concrètement, par le modèle néolibéral et par l'austérité.