Il fait suite, lui aussi, au pointage que j'ai effectué des crédits de paiement prévus en 2019 pour les opérateurs du programme 131, parmi lesquels figurent le Centre national de la danse, le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz – CNV – , la Comédie-Française, l'Ensemble intercontemporain et la Philharmonie de Paris. Ces crédits sont rigoureusement égaux à ceux de 2018, ce qui signifie que vous ne tenez pas compte de l'inflation. Par conséquent, les opérateurs concernés perdront l'équivalent de 2 % de crédits de paiement l'an prochain.
Vous allez probablement relever, monsieur le rapporteur spécial, que j'ai gagé la mesure – en tant que parlementaires, nous sommes contraints de le faire par l'article 40 de la Constitution – , mais le ministre a toute latitude de lever ce gage s'il le souhaite.
Vous ne pouvez pas affirmer que la culture est une priorité dans le contexte actuel sans revaloriser les crédits de paiement alloués à ces opérateurs en tenant compte, au minimum, de l'inflation. On ne peut pas en faire abstraction, compte tenu de l'évolution de leur masse salariale et de leurs charges. D'où le présent amendement.