Je profite de l'examen de cet amendement pour évoquer certains éléments en lien avec ce projet ambitieux, soutenu par le groupe majoritaire.
Cela a été dit mais il est important de le répéter, le château de Villers-Cotterêts est une propriété d'État, délaissée depuis des décennies. Il s'agit donc dans un projet patrimonial d'urgence. Le château est un joyau à sauvegarder, M. le ministre l'a rappelé. Sa restauration couvrira d'abord l'ancien logis royal et la cour du jeu de paume. Il y a donc un enjeu de sauvegarde, celle-ci n'ayant pas été assurée par les gouvernements précédents, qui n'ont même pas procédé à des travaux d'entretien minimal du bâti. Je rappelle aussi que cette restauration, symbolique, fait suite à un engagement de campagne du Président de la République, qui sera donc tenu.
Ce projet diffère de ceux, parisiens – nous les avons tous en tête et en voyons les traces – , engagés par ses prédécesseurs sous la Ve République. Nous avons là un projet d'envergure, au coeur de la ruralité, dans le département de l'Aisne. Il concrétise cette politique volontariste d'irrigation des territoires dont nous parlons depuis le début de la soirée. En toute logique, ce projet devrait créer une dynamique économique positive dans le territoire concerné, comme le rappelait notre collègue Jacques Krabal, qui en suit l'avancée de près.
Il convient aussi de préciser que l'estimation de l'enveloppe budgétaire de 110 millions d'euros a été réalisée par le Centre des monuments nationaux, acteur crédible et reconnu chargé de la visite et de l'animation de près de cent monuments nationaux propriété de l'État.
Nous avons donc tout lieu de nous réjouir de ce projet.