Rien n'est venu, hélas. En juin 2018, M. Larsonneur vous a de nouveau interrogée à ce sujet. J'ai alors compris qu'il y avait de l'eau dans le gaz, une mouche dans le lait, des parasites sur la ligne – dites-le comme vous voudrez ; en tout cas, que rien ne se passerait comme prévu.
Je vous sais convaincue de l'utilité de cet hélicoptère employé par nos forces spéciales au Sahel, en particulier, où elles sont de plus en plus engagées. J'en appelle à tous mes collègues ici présents. Je sais que vous menez d'âpres discussions avec Bercy mais, s'il vous plaît, n'attendons pas un dégel budgétaire pour être à la hauteur des engagements de nos forces en opérations extérieures. Prenons une décision, renouvelons cet hélicoptère. C'est la moindre des choses que nous puissions faire pour nos forces. Sortons des postures ! Je vous soutiendrai, madame la ministre, contre Bercy, pour vous aider à mener ces difficiles négociations.