Nous sommes parfaitement d'accord, monsieur le député, avec le diagnostic que vous posez et la nécessité d'une réaction immédiate et sans appel : la tolérance zéro vis-à-vis de tout acte de harcèlement ou de discrimination dans les armées.
Vous avez rappelé – – nul n'en doute dans cet hémicycle – que la cellule Thémis mène une action remarquable : elle accompagne les victimes, conduit les enquêtes et assure un important rôle de formation. Or la formation est un élément absolument essentiel pour réussir, comme nous le souhaitons tous, à lutter de façon efficace contre les discriminations. Vous l'avez compris, c'est une priorité du ministère.
J'attends donc avec beaucoup d'intérêt les conclusions de la mission d'information. La cellule Thémis dispose de tous les moyens nécessaires pour fonctionner efficacement, en tenant compte des priorités que j'ai indiquées, notamment pour établir le bilan annuel d'activité prévu par la loi de programmation militaire. Si des insuffisances étaient avérées, je serais la première à les considérer. Mais, à ce stade, je n'ai pas connaissance de telles insuffisances. Je m'en remets donc aux conclusions de la mission d'information dont vous partagez la responsabilité avec Christophe Lejeune.
Je vous invite à retirer l'amendement ; sinon, avis défavorable.