Monsieur le député, nous poursuivons un débat engagé voilà de nombreux mois déjà : à l'occasion de l'examen du budget, vous posez à nouveau la question du moratoire sur les ventes d'armes et sur les prestations vendues à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Je ne voudrais pas prolonger inutilement ce débat ; vous en conviendrez, ce n'est pas en deux minutes que nous pouvons débattre de questions aussi graves.