Cet amendement tend à évaluer la politique d'équipement de la France et notamment ses coûts en comparaison avec celle de nos alliés européens et au sein de l'OTAN. Il est motivé par une note du ministère estimant que l'annulation de 850 millions d'euros de crédits en 2017 serait « sans impact physique à long terme » du fait d'une « réévaluation des besoins de paiement sur les programmes ». Il semblerait donc que des marges de manoeuvre existent, même si la prudence est de mise. La question est de savoir si les contrats d'équipement initiaux ne sont pas surévalués par rapport aux prix appliqués pour des matériels de même gamme dans des pays alliés. Je sais qu'il est difficile d'établir des comparaisons matériel à matériel, mais la question mérite d'être étudiée.