Madame la secrétaire d'État, je vous remercie d'avoir lu notre programme. Je vous invite à le lire un petit peu plus attentivement : vous constaterez ainsi que le service national que nous proposons n'est pas purement militaire. Pensé pour servir la société, il intègre les questions d'écologie, de sûreté et de sécurité civile.
Sur les aspects militaires, notre proposition d'un service national de neuf mois ne représenterait pas un coût pour les armées mais, au contraire, un bénéfice très net, parce qu'il permettrait de mettre à la disposition de nos armées, de la société tout entière, des personnes hautement qualifiées dans le domaine cyber, par exemple, ou encore des plombiers et des électriciens, dont nos armées ont besoin. Cela engendrerait un bénéfice énorme pour les armées et non un coût. Nous sommes donc tout à fait disposés à discuter d'un service national, même si nous n'en avons pas la même vision ; or, aujourd'hui, nous cherchons avec qui en discuter.