Cet amendement de mon collègue et ami Patrick Hetzel est donc identique.
Moins d'une centaine de personnes est concernée aujourd'hui par cet amendement, important car elles ont fait un sacrifice considérable : avoir accompagné un très grand invalide de guerre tout au long de sa vie mérite la reconnaissance de la nation. Pourquoi maintenant ? Parce que ces personnes ne sont pas nombreuses – moins d'une centaine – mais aussi parce que les nombreux dispositifs qui se sont accumulés jusqu'ici n'ont pas atteint leur objectif. L'intention était là mais elle n'a pas abouti.
Ne nous dites pas qu'il faut attendre encore un an ou deux, alors que, nous le savons, les personnes concernées seront rapidement de moins en moins nombreuses. Là, le Gouvernement, notre assemblée peuvent rendre un hommage, et même plus, aux survivants d'une période particulièrement difficile.