Madame la secrétaire d'État, je vous remercie de nous avoir répondu avec précision. Je vous remercie également de suivre avec attention les vingt-six dossiers des harkis de droit commun qui sont actuellement dans les tuyaux de votre ministère.
J'aurai trois questions complémentaires à vous poser.
Comme chaque année, j'étais, ce 25 septembre, à Largentière, en Ardèche, pour la journée nationale d'hommage aux harkis – vous y serez d'ailleurs la bienvenue, madame la secrétaire d'État, si vous souhaitez venir en 2019. Cela me donne l'occasion de vous interroger sur la place que vous souhaitez donner à cette date du 25 septembre dans notre politique mémorielle et sur vos priorités en termes de promotion des anciens combattants harkis dans les grands ordres nationaux. J'aimerais également savoir quelles compensations financières vous comptez mettre en oeuvre, dans le prolongement de la loi de 2005, votée sous l'impulsion du président Chirac. Je pense notamment à la revalorisation de l'allocation de reconnaissance, mais aussi à la solidarité envers les veuves et les enfants de harkis. Ce sujet a déjà été évoqué, mais j'aimerais que vous y reveniez pour préciser les choses, car c'est une question qui se pose sur le terrain. Avec mon collègue Guy Teissier et plusieurs de nos collègues, nous en avons fait l'objet d'une proposition de résolution parlementaire pour qu'ensemble – et c'est une invitation, madame la secrétaire d'État – nous témoignions la reconnaissance de la France à nos amis harkis.