Le 25 septembre est une journée de commémoration pour les harkis, mais elle est aussi, et elle le restera, un salut de la nation aux harkis toujours en vie, pour leur engagement dans les forces françaises.
L'évolution des mesures en faveur des harkis est inscrite dans le plan que nous vous proposons. Nous augmentons de 400 euros le montant de l'allocation de reconnaissance et nous introduisons, pour la première fois, un fonds de soutien pour les enfants de harkis français en difficulté. Ce sont des enfants qui sont en difficulté à cause des conditions de vie particulièrement indignes qui ont été les leurs pendant de nombreuses années. Nous souhaitons vraiment que ce fonds puisse les aider.
Au-delà de ce soutien financier, je souhaite également que nous mettions en oeuvre tout ce qu'il est possible de faire en termes de formation professionnelle, parce qu'il importe que ces gens puissent s'épanouir et avoir une vie « normale », et donc qu'ils puissent s'assumer complètement. Je souhaite donc que des personnes référentes les suivent individuellement et les aide à trouver la formation professionnelle qui leur convient.
Vous me parlez, enfin, des médailles, et je dois vous dire que nous avons fait un contingent spécial de médaillés pour le 25 septembre dernier, dans lequel nous avons honoré un certain nombre de harkis, mais également, peut-être pour la première fois, des enfants et des femmes de harkis, ce qui était important pour nous. Les enfants de harkis méritants, qui ont particulièrement bien réussi, sont des exemples de notre République.