Monsieur Garot, je connais votre engagement en faveur de l'alimentation, en particulier en tant que président du Conseil national de l'alimentation, et en faveur de la transition alimentaire, mais je ne pense pas qu'il soit nécessaire que l'État mette 330 millions d'euros sur la table pour atteindre l'objectif fixé. Je pense sincèrement que la solution réside davantage dans la mise en place des projets alimentaires territoriaux, et dans la volonté des élus et de toutes celles et tous ceux qui travaillent dans le secteur.
Par ailleurs, je suis au regret de vous dire que vous prenez 330 millions d'euros sur un programme doté de 600 millions, autrement dit, vous diminuez de moitié les crédits du programme « Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture ». Il ne restera plus beaucoup d'argent pour ce programme !