Notre rapporteur pour avis, M. Jean-Baptiste Moreau aurait pu déposer cet amendement qui vise à conforter la provision pour risques et aléas. Elle s'élevait, en 2018, à 300 millions d'euros, mais elle est ramenée à 200 millions, alors même, comme l'a expliqué Jean-Baptiste Moreau, que de nombreuses zones d'élevage, dans soixante-dix départements, sont durement frappés par la sécheresse. Les éleveurs sont confrontés à une grave pénurie de fourrage, aussi je pense qu'il est important de donner un signal. Les régions l'ont déjà fait. La région Grand Est vient de débloquer 6 millions d'euros. L'heure est à la mobilisation afin d'éviter que les éleveurs soient en grande difficulté pour aborder 2019.