M. Herth a cité mon nom, alors je me permets de dire que je suis également défavorable à l'amendement. J'ai parlé de la sécheresse, mais, face à cette situation, il n'y a pas nécessairement besoin d'aides directes. Elles n'auraient qu'un effet inflationniste sur les prix des fourrages. Des financements obtenus auprès des organismes bancaires sur du court ou du moyen terme seraient plus utiles. Ils permettraient d'alléger les problèmes de trésorerie des éleveurs en particulier, et de financer l'achat d'aliments et de fourrage – ou de payer le transport d'un fourrage qui viendra d'assez loin.
Il ne faut certainement pas opter pour des aides directes aux agriculteurs, car elles ne feraient que provoquer l'augmentation du prix de la paille et du foin, comme cela s'est produit lors de toutes les sécheresses depuis trente ans : l'argent distribué ne fait alors que passer par les mains des éleveurs avant d'être ponctionné par ailleurs !