Merci, monsieur le député, cher Antoine Herth, pour votre amendement d'appel. En effet, j'ai bien compris qu'il ne visait qu'à me permettre de répondre à la question suivante : la baisse de 100 millions d'euros de la provision pour aléas, manifeste-t-elle le risque, alors que la sécheresse sévit, et que l'on voit tout ce qui se passe, que l'État soit en faillite et ne puisse pas répondre présent ? La réponse est « non », monsieur Herth. L'État sera au rendez-vous.
En 2018, on a consommé 190 millions de provisions pour aléas ; le budget pour 2019 a été calibré en conséquence avec des provisions pour aléas de 200 millions. Je souscris tout à fait à ce que vient de dire Mme la rapporteure spéciale, je n'ai rien à ajouter. Évidemment, si les choses devaient empirer, ou si nous devions avoir besoin de plus, l'État serait au rendez-vous.
Je suis au regret de vous demander de retirer votre amendement. Vous avez été entendu. Vous avez bien fait de le présenter, car cela a permis à Mme la rapporteure spéciale et à moi-même, de vous dire ce qu'il en est : il n'y aura pas de problème pour financer les aléas, quels qu'ils soient, s'il devait y en avoir davantage en 2019 qu'en 2018.