Je reviens sur le bonus « cantine bio et locale » que nous proposons en faveur de la restauration collective dans les écoles ou les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Le Gouvernement et la commission ont refusé tout à l'heure la création d'un fonds destiné à contribuer à l'équipement et la formation de tous ceux qui confectionnent ces repas. C'est pourtant un levier nécessaire pour appliquer l'article 23 de la loi EGALIM, voté à une très large majorité. J'en appelle à notre sens des responsabilités : on ne peut pas se contenter d'édicter des règles et des normes sans donner à ceux qui en sont chargés les moyens de les appliquer. Nous devons être cohérents.
C'est au nom de cette cohérence que je vous propose maintenant un amendement de portée plus modeste, mais toujours empreint d'une volonté d'efficacité : il s'agit d'attribuer à 10 000 communes de moins de 10 000 habitants une aide au financement de toute mesure favorable au « manger mieux » dans l'ensemble de la restauration collective, publique ou privée, à hauteur de 20 euros par élève et par an pendant trois ans, et pour un coût total de 15 millions d'euros.