Or malgré les bonnes intentions exprimées puis répétées dans tous les cercles depuis 2009, rien n'a avancé. Voulons-nous, oui ou non, que les choses avancent ? Oui ou non voulons-nous que les lois que nous votons soient suivies d'effets sur le terrain, dans les collectivités ? Vous avez refusé tout à l'heure un amendement de portée générale, je vous propose donc un dispositif calibré à destination des communes de moins de 10 000 habitants. Mais s'il faut encore en resserrer davantage le champ, faisons-le. Vous avez raison, monsieur le ministre, de dire que toutes les communes concernées ne sont pas dans une situation difficile mais, avec ces 15 millions, aidons au moins celles qui en ont vraiment besoin ! Pourquoi refuser d'emblée la création d'un tel fonds, dont tout le monde, sur le terrain, affirme qu'il constituerait un vrai levier pour rendre plus efficace une loi que vous avez vous-mêmes votée, chers collègues – je rappelle que c'était une proposition de votre candidat à la présidentielle préféré.