Dans l'objectif essentiel de réussir la transition alimentaire, cet amendement vise à donner aux restaurants collectifs gérés par les collectivités les moyens de servir dans de bonnes conditions des produits locaux, biologiques ou sous signes de qualité. Il propose de réserver à 4 500 cantines scolaires publiques volontaires le bénéfice d'un fonds doté de 8 millions d'euros.
On sait en effet qu'il y a de vraies injustices sociales dans le domaine de l'alimentation. Si on veut que les collectivités aient la capacité de lutter contre ces injustices, il faut faire en sorte que l'alimentation qu'elles proposent via la restauration collective soit accessible à tous, à tous les enfants en particulier.
Aidons donc ces communes, ces départements, ces régions à réussir ce que nous leur imposons. Les collectivités nous reprochent souvent d'aggraver leurs charges en leur imposant des normes sans les assortir des moyens nécessaires pour les mettre en oeuvre. En votant cet amendement, nous nous montrerions cohérents, adoptant la norme en octobre et les moyens correspondants en novembre.