Je compléterai simplement la très bonne argumentation de Matthieu Orphelin.
Je suis tenté de faire un parallèle entre ce plan « 2 500 cantines des écoles des petites communes » avec le plan d'aide des « piscines Tournesol » dans les années soixante-dix. C'est un peu la même logique même si, en l'occurrence, il s'agit d'alimentation et non de natation. L'alimentation, de surcroît, est propice dans les cantines à la pédagogie, au développement des bonnes habitudes.
Je vois ce qu'il en est sur mon territoire : parfois, les petites communes n'ont pas besoin de grand-chose pour passer le cap, il leur manque une petite somme pour acheter par exemple un four basse température. Oui, les aides existent via la dotation de soutien à l'investissement local – DSIL – ou la dotation d'équipement des territoires ruraux – DETR – , mais cette petite somme en plus permettrait de donner un élan et, en quelque sorte, de labelliser 2 500 cantines qui, dans notre pays, auront été à l'avant-garde en donnant l'exemple et en transmettant les bonnes pratiques.