C'est cela la question, et cela ne coûte rien ou trois fois rien ! Si nous y parvenons, nous avancerons dans la bonne direction ! C'est ce vers quoi je souhaiterais que nous nous dirigions tous ensemble !
Ce sujet étant transversal, je propose que nous mettions en place un vrai groupe de travail. Je souhaite confier une mission à un député qui, en trois ou quatre mois, regardera ce qu'il en est en s'appuyant sur des expériences locales. Dans de nombreux endroits, cela ne coûtera pas plus cher, dans d'autres, si. Nous nous reverrons ensuite pour faire le point. La loi EGALIM va d'ores et déjà dans ce sens, comme je l'ai dit tout à l'heure à M. Garot : un rapport doit être remis en 2019 sur la question de l'éventuel surcoût engendré par l'application de son article 24. Mais le problème ne se limite pas à ce coût ; il s'agit de savoir comment il est possible de parvenir à l'objectif que nous souhaitons. Si nous n'allons pas plus vite, nous ne l'atteindrons pas. Prétendre que nous y parviendrons en donnant de l'argent, cela revient un peu à déresponsabiliser les acteurs. Je ne m'oppose pas à la volonté qui est la vôtre, messieurs les députés, car je connais votre implication en la matière, mais ce n'est pas par le biais que vous proposez que nous y arriverons.
Dernier argument : quand la Ferme France produit les meilleurs produits bio, les élèves ne sont plus présents dans les écoles, les collèges et les lycées pour cause de vacances scolaires ! Il faut arrêter de croire que les circuits bio se développeront uniquement par ce biais : en juillet, en août, il n'y a personne dans les écoles, les collèges, les lycées, les centres de formation