Vous dites, monsieur le ministre, que vous allez lancer une mission et créer un groupe de travail. Dont acte, très bien, mais je souris tout de même un peu. Je sais que nous partageons la même volonté : la restauration scolaire mais, plus largement, vous l'avez dit, la restauration collective est un levier fondamental pour que des agriculteurs, des coopératives – nous en avons parlé – opèrent une transition.
Dont acte pour le groupe de travail, non sans vous avoir fait part d'une petite anecdote concernant mon territoire. J'ai toujours soutenu le développement de la filière locale, ici comme là-bas. Nous avons donc fait un groupe de travail local, qui couvre mon EPCI. C'est très bien mais, en l'état, nous n'avons toujours pas avancé. Un groupe de travail, en l'occurrence, devra se demander comment créer des écosystèmes locaux pour faire décoller la filière bio dans tel ou tel endroit. Chez moi, des agriculteurs ont des possibilités en ce sens mais ils ne disposent pas du carnet de commandes adéquat permettant de sécuriser la transition. Cela ne sera possible que par la restauration scolaire ou collective.
L'enjeu est fondamental. Nous sommes d'accord sur l'objectif, dont acte, mais trouvons les moyens pour avancer.