Intervention de Didier Quentin

Réunion du mercredi 17 octobre 2018 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Quentin :

Je tiens d'abord à vous féliciter pour avoir si bien tenu compte des observations formulées lors de notre séance de la semaine dernière. Nous nous associons à vos regrets d'avoir reçu ces documents trop tardivement. S'agissant du fonds structurel, il semble qu'aucun accord n'ait été trouvé entre les États membres à ce stade.

Quelles pourraient être les pistes envisageables pour obtenir une forme de préférence communautaire d'utilisation de ces aides, afin d'obtenir un réel retour en faveur des entreprises européennes et non vers celles de pays tiers ?

Dans votre rapport, vous précisez que des marges de manoeuvres existent pour limiter les dépenses administratives de l'Union européenne ; avez-vous des exemples concrets de dépenses pouvant être contraintes sans remettre en cause le fonctionnement des institutions ? Enfin, la Politique agricole commune (PAC) demeure la principale politique européenne en termes de budget. Or, dans le cadre financier à venir, celle-ci pourrait connaître une diminution de 5 %. Cela serait synonyme d'une inévitable renationalisation de cette politique. Pouvez-vous nous préciser l'état d'esprit de vos interlocuteurs sur ce sujet, ô combien sensible, pour l'avenir de l'Union européenne ? J'ajoute que je m'associe à ce que vous dites du rapport de la Cour des comptes sur le délai de paiement des aides européennes, on ressent beaucoup ce problème sur nos terrains.

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