Madame la ministre, à l'occasion du débat sur le pacte ferroviaire, de nombreux députés vous ont interrogée sur l'avenir des petites lignes dans la perspective de leur ouverture à la concurrence – cela en raison de l'état souvent alarmant de ce réseau, qui impose des ralentissements ou des interruptions de trafic de longue durée qui ne sont pas compatibles avec l'exploitation commerciale de ces lignes. C'est le cas de la ligne Aurillac-Brive qui, faute d'investissements très lourds, est menacée de fermeture à l'horizon 2021-2022 et voit d'ores et déjà programmée la fermeture de ses guichets. Vous avez évoqué, à l'occasion de ce débat, un rapport visant à établir un diagnostic du réseau secondaire et une hiérarchisation de ces lignes. Aussi aimerais-je savoir quel est l'état d'avancement de ce travail et quelles ressources vous comptez mobiliser dès 2019 et les années suivantes pour la remise en état de ce réseau dit secondaire – mais qui n'est pas secondaire pour tous.