Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont rendu cette mission possible, ainsi que les commandants des groupes tactiques qui étaient avec nous – ainsi que les chefs allemand, estonien, britannique, etc. – et, surtout, tous nos soldats. Ces derniers ont été touchés que l'on s'intéresse à eux. Au-delà de la lutte contre le terrorisme, ils peuvent transmettre à la population locale, et notamment aux jeunes, d'importants messages. Nous avons rencontré une partie de nos consoeurs et de nos confrères nigériens et il est manifeste que le peuple africain pleure le départ de ses enfants. Nos militaires sont conscients de cette situation, et il leur importe de former cette jeunesse pour éviter qu'elle ne quitte son pays. Nous avons d'ailleurs rencontré un jeune homme embauché à la restauration, sur une de nos bases ; il était fier de travailler là et de partager avec les soldats les valeurs françaises.
Les soldats se sont dits heureux des mesures prises dans le cadre de la loi de programmation militaire et du « plan famille ». À ce titre, ils ont mentionné la qualité des gilets pare-balles et l'amélioration du réseau Wi-Fi qui leur permet d'échanger avec leurs familles. Si leurs conditions de vie sont difficiles – mon collègue a évoqué la chaleur, la poussière –, nos soldats sont bien protégés ; la chaîne des soutiens s'attache à les rendre les moins vulnérables et aussi opérationnels que possible.