Je tiens à souligner l'amitié qui a régné entre les membres de la délégation, et je vous invite à voyager avec Claude de Ganay quand vous pourrez parce qu'il a été un exceptionnel liant entre nous ! (Sourires) Pour revenir sur l'aspect médical, je souhaiterais évoquer la question du stress post-traumatique et de sa prise en charge « post-Rôle 4 ». S'il y a eu, par le passé, des erreurs liées à un suivi insuffisant, aujourd'hui, l'Institution nationale des Invalides envoie des psychologues ou des psychiatres auprès des blessés qui doivent faire l'objet d'une intervention lourde. Ils interviennent sur le théâtre d'opération (Rôle 2) ou dans les hôpitaux parisiens (Rôle 4), afin d'accompagner les blessés à leur réveil – qui sera douloureux compte tenu des séquelles qui peuvent résulter d'une blessure lourde.