On parle de 97 %, mais les choses sont en fait plus compliquées que cela car certains enfants ne sont scolarisés que le matin et le taux d'absentéisme est assez élevé dans les écoles maternelles, surtout l'après-midi. Cette réforme entrera en vigueur à la rentrée 2019 : en a-t-on tenu compte dans le budget, même si elle ne concerne que le dernier trimestre ? Et que se passera-t-il dans l'enseignement privé ? Jusqu'à présent, les collectivités locales – communes et intercommunalités – n'étaient obligées de contribuer au financement des écoles privées que pour l'enseignement primaire. À partir du moment où l'enseignement devient obligatoire en maternelle, cela ne rend-il pas obligatoire la participation des communes ou intercommunalités au financement des écoles maternelles ?
D'autre part, madame la rapporteure spéciale, trouvez-vous réaliste l'indicateur 1.1 présenté à la page 37 du « bleu » budgétaire, relatif à la compréhension tant en français qu'en mathématiques ? Pensez-vous qu'en REP +, on puisse faire passer cet indicateur de 60 % à 80 % en trois ans ? Cela me paraît absolument impossible.