La rapporteure spéciale ne nous incite pas vraiment à approuver ce budget. J'aurais personnellement une appréciation plus équilibrée. Je ne crois pas, notamment, que les conseillers sportifs soient le fin du fin en matière de gestion du sport. On ne les retrouve nulle part ailleurs, et je ne pense pas qu'ils représentent une utilisation optimale des deniers publics.
En revanche, je suis très sensible à l'argument développé par Charles de Courson, à savoir que le compte n'y est pas entre le sport de haut niveau et le sport pour tous. De ce point de vue, une réorientation des crédits est nécessaire, même si la faute n'en incombe pas à ce seul budget et qu'elle correspond à une tendance ancienne.
Cela étant, ma loyauté à l'égard de la majorité m'empêche de voter contre ce budget, mais je m'abstiendrai.