S'agissant des PEC, j'ai cherché à montrer que l'on pouvait faire plus et mieux en termes d'ouverture d'emplois et en augmentant le taux de participation ; je cherche à présent à vous faire comprendre qu'il faut relever l'hypothèse de durée moyenne des PEC, qui est actuellement de 10,2 mois, à douze mois. Les auditions que j'ai conduites ont fait ressortir que l'hypothèse de 10,2 mois est doublement problématique. D'une part, cette durée est inférieure à la durée moyenne de 10,9 mois constatée depuis la création des PEC. Ce que propose le PLF est donc régressif et on peut ainsi craindre une sous-budgétisation des nouvelles entrées en PEC en 2019. D'autre part, la durée de 10,2 mois est très éloignée des réalités du terrain. Lorsque l'on veut prendre en charge une personne, il faut s'inscrire dans la durée. Ce sont des publics parfois très éloignés de l'emploi et qui connaissent des difficultés d'ordre personnel ; souvent, il faut plus de dix mois pour que l'issue soit positive et profitable au bénéficiaire. C'est pourquoi je propose un allongement de la durée moyenne, avec, pour l'équilibre financier, les mêmes remarques que précédemment, sur les emplois francs.