Monsieur le ministre d'État, madame la ministre chargée des transports, mesdames et messieurs les rapporteurs spéciaux et pour avis, mes chers collègues, nous prenons acte – plus particulièrement nous, les commissaires du développement durable – de la nouvelle hausse des crédits consacrés à l'environnement, alors qu'ils avaient diminué à plusieurs reprises sous les précédentes législatures.
Après une progression d'environ 900 millions d'euros en 2018, ils augmentent de près d'un milliard d'euros, portant le budget du ministère de l'écologie et de ses opérateurs à 34,2 milliards d'euros.
Nous constatons également que ces augmentations bénéficieront à l'ensemble des politiques environnementales, et nous saluons l'augmentation des crédits alloués au soutien et au développement des énergies renouvelables, à la prime à la conversion, au chèque énergie – qui passera de 150 à 200 euros par an – ainsi qu'à la hausse de la redevance pour les pollutions diffuses.
Pourtant, malgré cette hausse des crédits, qui ne peut que nous satisfaire, nous sommes, avec mes collègues du groupe Les Républicains, particulièrement inquiets des arbitrages réalisés par votre gouvernement, monsieur le ministre d'État, madame la ministre. Nous sommes en effet face à un choc fiscal sans précédent, qui touche l'ensemble de nos concitoyens, mais plus particulièrement ceux qui résident en zone rurale ou de montagne et ceux issus des couches défavorisées.