La question des transports est au coeur du défi écologique que nous nous sommes engagés à relever face à une urgence qui se rappelle à nous de manière de plus en plus concrète. Cette question relève en outre de l'impérieuse nécessité de lutter contre le dérèglement climatique et ses conséquences dramatiques dont on sait aujourd'hui de façon incontestable qu'elles trouvent principalement leurs sources dans les émissions de gaz à effet de serre.
La prise de conscience collective de la nécessité absolue d'accélérer la transition écologique – à laquelle la France a très largement contribué ces dernières années – s'est illustrée en 2018 par un soutien réaffirmé aux initiatives de développement de mode de transports plus vertueux : covoiturage, mise en place de véhicules partagés ou électriques en libre-service, politique ambitieuse d'investissement dans les transports en commun ou essor considérable de l'utilisation du vélo dans l'Hexagone. Toutes ces initiatives sont autant de possibilités offertes à nos concitoyens de réduire l'empreinte carbone de leurs déplacements. Seulement, madame la ministre, « la critique est aisée, mais l'art est difficile ».
Ainsi, notre collègue Garot n'a-t-il pas affirmé tout à l'heure que nous manquions de courage ? Mais où était-il, monsieur Garot, quand le précédent gouvernement lui-même en a tant manqué quand il a lâchement abandonné l'écotaxe ? Vous le souteniez bien, pourtant, ce gouvernement, monsieur Garot ? Nous avons perdu quelque 5 milliards d'euros par an !