Je vous confirme, madame la députée, que la mobilité du quotidien pour tous dans tous les territoires est vraiment la priorité du Gouvernement. Il nous faut être capables de proposer des solutions à chacun, tout en tenant compte des enjeux climatiques et de pollution. Dans cette perspective, nous voulons privilégier les modes de transport partagés et actifs.
C'est bien pour cela que notre politique vise à soutenir les transports en commun : comme je le disais il y a quelques instants, nous allons lancer un quatrième appel à projets pour soutenir le déploiement des transports en commun dans les régions. Nous allons par ailleurs investir près de 6 milliards d'euros au cours du quinquennat dans le transport ferroviaire, ce qui nous permettra de développer de véritables RER autour des grandes villes de région. Nous allons également investir beaucoup dans les transports en Île-de-France, sans parler du Grand Paris Express. La priorité, c'est donc de développer les transports en commun, dont vous savez qu'ils bénéficient de tarifications solidaires et d'une prise en charge par les employeurs.
Deuxième piste : la mobilité partagée, notamment le covoiturage, partout où c'est possible. Cela sera le cas avec la mise en place d'un « forfait mobilité » jusqu'à 400 euros, pris en charge par l'employeur, qui sera exonéré de charges fiscales et sociales, pour ceux qui utilisent le covoiturage. De nombreuses autres mesures du projet de loi d'orientation des mobilités permettront également de soutenir le covoiturage : les voies dédiées, sur lesquelles auront lieu des contrôles automatisés, les stationnements privilégiés et les programmes de certificats d'économies d'énergie pour soutenir les plateformes de covoiturage.
Troisième piste : les mobilités actives, avec le plan vélo, que j'ai annoncé conjointement avec le Premier ministre et le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire.
Au total, c'est toute une palette de solutions que nous proposons afin de favoriser les mobilités partagées et les mobilités actives. Cela étant, je le répète, le Gouvernement est bien conscient que la voiture individuelle restera le coeur de la mobilité dans de nombreux territoires. Ce que nous voulons, c'est qu'elle soit plus propre et plus partagée : c'est tout le sens de la prime à la conversion, qui doit permettre à nos concitoyens de passer à un véhicule qui consomme moins. Vous savez, quand on passe d'un véhicule âgé de dix ans à un véhicule neuf, on consomme de 20 % à 30 % de carburant en moins.
Accompagner la mobilité de tous nos concitoyens : tel est le sens de la politique que nous menons.