Dans ce cas-là, répétez-le !
Auditionné par moi-même, M. Olivier Thibault, directeur général de l'ONCFS, a déclaré qu'« en l'état, le budget » ne lui « permettra pas d'assurer le versement des salaires après le mois de février ». Telle est la réalité des choses. Les dépenses de personnels représentent 79 % du budget de l'opérateur. Voilà ce qu'explique le directeur général lors d'une audition publique ! Je ne suis pas favorable au report d'un financement qui, de facto, est supprimé.
De surcroît, monsieur le ministre d'État, une solution existe : si vous ne voulez pas d'un amendement gagé, relevez le plafond des agences de l'eau de 21 millions afin d'abonder l'ONCFS ! Cette solution vous permettrait de ne pas grever le budget, puisque vous expliquez qu'il faut être réaliste, et cela serait indolore pour tous.
Vous placez l'un des opérateurs de votre ministère en grand péril – il y en a d'autres, nous allons y venir – alors que son rôle, chacun en conviendra, est absolument nécessaire.