Je n'ai pas attendu le drame de Gênes pour faire de l'entretien de nos routes et de nos ouvrages d'art une priorité. Du reste, si vous avez pu récapituler l'état des ponts du réseau routier national, c'est bien parce que j'ai lancé un audit de leur état, ce qui n'avait jamais été fait. Les conclusions de cet audit ont conforté la nécessité d'augmenter les crédits consacrés à l'entretien et à la régénération de nos chaussées et ouvrages d'art.
Alors que la somme qui y a été consacrée chaque année au cours des dix dernières années s'élevait en moyenne à 670 millions d'euros, dès 2018 nous avons porté ces crédits à 800 millions. D'ici à la fin du quinquennat, ils seront portés à 850 millions. Le projet de loi d'orientation des mobilités prévoit de passer à 930 millions d'euros au cours du prochain quinquennat. Vous aurez l'occasion d'en débattre. Le Gouvernement a pris ce sujet à bras-le-corps et nous faisons bien une priorité de l'entretien et de la régénération de notre réseau routier national. Avis défavorable.