Monsieur le ministre d'État, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit – même si les propos que j'ai tenus en commission vous dérangent. J'étais à Nîmes en 1988, il y a trente ans. Je n'ai pas dit que depuis, rien n'avait été fait en matière de prévention des risques ; j'ai indiqué que les leçons de la catastrophe n'avaient pas été tirées, notamment pour ce qui concerne l'artificialisation des terres et les constructions dans le lit majeur des fleuves. Si l'on persiste dans cette voie, à savoir construire en zone inondable et artificialiser les sols, on n'évitera pas de nouvelles catastrophes – et ce n'est pas en chargeant Météo France et en l'accusant de prévisions déficientes, ce qui ne fut pas le cas, qu'on réglera le problème.