Les services de l'État – les préfets, sur place, tout comme l'administration de mon ministère – sont mobilisés sur la question des risques. En effet, sont concentrés dans ces territoires, la Martinique, la Guadeloupe mais aussi Saint-Martin, une multitude de risques : le risque cyclonique, le risque sismique, le risque d'inondation, le risque de glissement de terrain, le risque volcanique même, et, désormais, le risque sanitaire lié aux sargasses. Je n'oublie pas le risque lié à la contamination des sols par le chlordécone : en la matière, nous sommes prêts à aller jusqu'à l'indemnisation des ouvriers agricoles et de tous ceux qui ont travaillé dans les plantations de bananes qui ont utilisé ce pesticide particulièrement toxique et dont nous payons le prix aujourd'hui – il porte atteinte non seulement à l'environnement mais aussi, peut-être, à la santé des habitants, ou encore aux activités économiques comme l'agriculture ou la pêche. Nous sommes donc bien conscients de la multitude de ces risques et c'est pourquoi nous sommes très déterminés à mener des études de santé publique auprès des habitants en Martinique et en Guadeloupe.