Je soutiens également l'excellent amendement de M. Haury, mais on ne peut se contenter de s'occuper de l'azote. Ce serait une erreur, ce serait être à demi aveugle devant les impacts environnementaux.
Pour répondre à M. Aubert, je dirai qu'il faut tenir compte d'une réalité agronomique : aujourd'hui, nos sols débordent d'azote et de phosphore. C'est pour cela qu'on assiste à des phénomènes d'eutrophisation des cours d'eau. J'ai précisément déposé un amendement no 798 qui sera discuté tout à l'heure – je regrette qu'il ait été disjoint – qui nous permettra d'examiner comment le bilan agronomique pourrait fournir une base pour la taxation des pollutions diffuses.