Cet amendement est relatif à la taxation des pollutions diffuses au sens où elle était initialement conçue. Nous proposons de passer à un taux de redevance supérieur. Cela permettrait de lancer un signal en faveur de la sortie des substances chimiques et des pesticides, dont le glyphosate.
Je voudrais rappeler dans quel contexte nous proposons d'alourdir la taxation du glyphosate. Vous nous dites que nous sortirons du glyphosate dans trois ans. Nous aimerions vous croire sur parole, mais ce n'est pas possible : dans les faits, l'interdiction du glyphosate est sans cesse repoussée.
Et puis l'actualité m'amène à évoquer le méthane sodium, dont l'autorisation de mise sur le marché a été retirée en moins d'un mois, et sans longues discussions philosophiques sur l'existence d'alternatives. Cela montre bien que s'agissant du glyphosate, c'est la volonté politique qui manque aujourd'hui. C'est pourquoi nous sommes obligés de proposer d'utiliser le levier fiscal pour tenter de sortir de ce problème délétère pour la santé humaine mais aussi pour tout notre environnement.