L'amendement porte sur la recherche d'hydrocarbures conventionnels. Je n'arrive pas à comprendre votre proposition, monsieur le ministre d'État, puisque la recherche d'hydrocarbures conventionnels n'a pas d'impact sur l'environnement. Quand des campagnes sismiques sont organisées, on positionne d'énormes camions qui enregistrent pendant trois ou quatre mois les réalités du sous-sol.
Je n'arrive pas à comprendre cette interdiction, d'autant plus, monsieur le ministre d'État, que la France dispose d'un réel savoir-faire en la matière. Nous disposons d'une technologie éprouvée ; avec les Américains, nous sommes vraisemblablement les meilleurs au monde.
Par ailleurs, je veux insister sur un point sous-estimé par l'étude d'impact : la filière pétrolière et parapétrolière occupe 25 000 emplois en Béarn, avec un centre de recherche – j'en parle d'autant plus facilement qu'il ne se situe pas dans ma circonscription – qui positionne Pau comme capitale européenne des géosciences. Interdire la recherche sur le sol national – alors que celle-ci pourrait être utile pour la géothermie – , aboutira immanquablement à la disparition de ce centre de recherche. Il ne pourra pas demeurer sur notre territoire, où il sera interdit de chercher à connaître les réalités de notre sous-sol.