Ces automobilistes vous diront d'ailleurs, non sans humour que leur voiture est déjà hybride, car elle fonctionne avec 38 % de carburant et 62 % de taxes.
Du reste, l'augmentation du prix du baril, à elle seule, permet à Bercy de remplir les poches sans fond de l'État grâce à la TVA. Je vous trouve d'ailleurs très discrets sur le surplus de TVA collecté ces derniers mois !
Le problème, pour les Français, c'est qu'ils passent une deuxième fois à la caisse avec l'augmentation sans précédent de la fiscalité sur les carburants, laquelle grève le pouvoir d'achat de ceux qui n'ont pas d'autre choix que de prendre leur voiture pour se déplacer – les ruraux, mais pas seulement.
Monsieur le ministre d'État, madame la ministre, écoutez la France qui roule !