Elles sont anachroniques et contre-productives pour notre société. Elles reflètent des peurs anciennes fondées sur des préjugés et des stéréotypes qui n'ont pas lieu d'être.
Voilà plus de quarante-cinq ans que le principe de l'égalité de rémunération entre les femmes et les hommes est inscrit dans la loi. Pourtant, à travail égal et compétences égales, les femmes gagnent encore 25 % de moins que les hommes en France. Rien ne justifie cet écart, absolument rien.
Ces inégalités économiques, symptômes d'un mal plus grand, fragilisent les femmes dans leur volonté légitime d'autonomie et d'indépendance. C'est pourquoi nous devons endiguer les phénomènes de ségrégation qui conduisent les femmes à exercer des métiers moins rémunérateurs et à occuper, au sein d'une profession donnée, les emplois les moins payés.
Une première pierre a été posée avec la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, présentée par Muriel Pénicaud. Ce travail doit être poursuivi. Nous savons, madame la secrétaire d'État, que le Gouvernement, en particulier vous-même, vous investissez pour mettre fin à ces inégalités économiques qui ont résisté à vingt ans de conquêtes sociales et de politiques publiques.
Refuser les inégalités salariales, c'est refuser toutes les inégalités. Madame la secrétaire d'État, pouvez-vous nous présenter les actions engagées pour accélérer la marche vers l'égalité économique, inhérente à l'égalité entre les femmes et les hommes, grande cause du quinquennat ?