C'est une menace dont il faut tenir le plus grand compte, une menace à laquelle, monsieur le ministre, vous devez apporter une réponse, avec toute l'énergie qu'il convient, pour obtenir des institutions européennes la rédaction d'une nouvelle directive sur le temps de travail, applicable aux services de sécurité et de secours.
Lors de son audition, le directeur général de la gendarmerie nationale nous a indiqué que l'application de cette directive à ses services a conduit à supprimer 4 000 emplois de militaires.
Monsieur le ministre, vous évoquiez tout à l'heure avec une forme d'autosatisfaction l'augmentation des effectifs. Vous parlez beaucoup moins de cette réduction, pourtant bien plus importante, de 4 000 ETP dans la gendarmerie. L'application de la directive à la police nationale fait peser sur celle-ci des menaces aussi lourdes.