Non, je ne fais que rappeler les faits. La fermeture de la voie de la Méditerranée centrale et la réouverture de la voie des Balkans, via la Turquie et la Grèce, nous font craindre une augmentation substantielle du nombre de migrants qui arrivent en France, selon un rythme de croissance semblable à celui que nous avons connu ces dernières années. Il faut donc prévoir des moyens pour les héberger : c'est le sens de cet amendement qui, intellectuellement du moins, se justifie parfaitement.