La question qui se pose, dès lors, est de savoir de quel côté nous voulons nous porter : du côté de ceux et celles qui laissent se noyer des milliers de personnes en mer, ou du côté de ceux et celles qui les considèrent avec humanité.
Notre amendement vise simplement à financer l'affrètement de bateaux d'aide humanitaire par l'État français, afin d'éviter des noyades et des errances. Nous devons tous rester conscients des obligations qui nous incombent non seulement en vertu du simple devoir d'humanité mais aussi en vertu des accords internationaux qui nous lient – comme l'ont dit tout à l'heure M. le ministre et certains de nos collègues. Cet amendement vise à répondre à un besoin réel, immédiat : sauver des vies.