Bien sûr qu'il faut résoudre la question des migrations, notamment des migrations forcées, et non pas seulement au niveau européen mais au niveau mondial. En effet, cet enjeu concerne en premier lieu les pays du Sud s'agissant des migrations forcées, mais presque tous les pays pour celles résultant du changement climatique. C'est pourquoi nous proposons de mettre en place une agence ad hoc. Nous proposons aussi de changer de politique au niveau européen en améliorant la coordination et en instituant une véritable répartition. Nous ne sommes pas en manque de propositions. En tant que membre de l'Union, la France doit prendre des initiatives et tenir tête à certains discours et à certaines pratiques. J'ai cité quelques dirigeants européens, comme le chancelier autrichien ou le ministre de l'intérieur italien, sur la politique desquels, malheureusement, votre gouvernement a choisi de s'aligner, alors qu'il faudrait au contraire leur tenir tête.
Ainsi, en refusant depuis des mois d'accueillir l'Aquarius dans un de ses ports, la France se défausse de ses responsabilités et s'aligne sur l'attitude de M. Salvini.