Merci madame la Présidente. Concernant le pilotage, nous avons besoin d'un ministre qui surveille et supervise, même si le contrôle parlementaire me paraît essentiel. Concernant les contreparties, nous avons un problème migratoire majeur et un problème de réadmission dans les pays d'origine, à qui nous donnons des aides considérables. Il serait temps de lier les aides aux accords de réadmission si on veut pouvoir maîtriser l'immigration. Concernant le défi urbain : on prend pour acquis l'explosion de ces immenses mégalopoles – où il n'est même plus question de logement, puisque les bidonvilles et la misère s'y développent, favorisant l'explosion sociale à terme. Pourrait-on un jour traiter les causes de ce phénomène, c'est-à-dire les accords de libre-échange complètement fous qui déstabilisent l'agriculture et la ruralité africaines, et qui ont pour conséquences des vagues migratoires importantes ? Il est très facile de se donner bonne conscience en annonçant 0,70 pour cent du PIB pour l'aide au développement lors de sommets internationaux quand, parallèlement, l'on signe des accords de libre-échange dévastateurs pour ces pays comme pour le nôtre d'ailleurs.