Merci madame la Présidente. Je souhaite revenir sur la question des aides publiques au développement qui sont versées directement aux États. Ceux-ci sont libres de définir les entreprises qu'ils mandateront dans le but de construire des infrastructures, notamment urbaines. Il en résulte le risque que les marchés publics soient confiés à des entreprises étrangères, et que les infrastructures s'avèrent être de piètre qualité. Afin de contrôler comment est dépensée cette aide publique au développement, le Royaume Uni s'est doté d'un dispositif d'évaluation de ses politiques d'aides. La France, elle, ne dispose pas d'un tel dispositif. Le rapporteur s'est-il intéressé à ce mécanisme britannique ? Est-il adaptable en France ? Enfin, l'aide publique au développement vise-t-elle à mieux aider nos partenaires africains à maîtriser leurs évolutions démographiques ? Celles-ci sont tout à fait vertigineuses, notamment au Niger. On répond souvent que l'éducation est la réponse, mais il existe peut-être d'autres moyens.